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Servent à dévisser les écrous placés aux extrémités des essieux pour démonter les roues de charrette, puis les remonter.

Meule sur châssis en bois à 4 pieds. Le réservoir d'eau est en bois aussi, cette meule fonctionne grâce à une transmission courroie poulie rattachés au mécanisme général du moulin. Elle sert à aiguiser les outils afin de rhabiller les meules (marteau, mailloches).

Glaçage et amidonnage. « Pour répartir l'amidon et donner ainsi du brillant aux plastrons, cols et manchettes.Le glaçage s'effectue sur une planche de bois très dur et parfaitement lisse ou sur une plaque de zinc dite plaque à glaçer" Dictionnaire des Outils p,302

Constructeur : Et. Beauvais-Robin, 49 Angers (EBRA). (voir CI-2011-335)

Origine : Louis Bourrigaud, La Frotterie, 44540 Maumusson

Cuisson des aliments

Hacher le persil et les herbes aromatiques, Manufrance 1950

Pour aller chercher le lait à la ferme ou à l'épicerie

Corps de charrue fourni par les fonderies aux artisans locaux à partir du milieu du XIXe siècle.

François Sigaut (d'abord déposée aux Ruralies à Niort en 1987). Utilisée dans la région de Meknès. Acquisition par F. Sigaut en 1972, par l'intermédiaire d'un ami exploitant dans cette région du Maroc.

Vivier au Court est située à mi-chemin entre Charleville-Mézières et Sedan, à moins de 8 kms de la frontière belge. Au XIIème siècle, les hameaux se situaient à la limite des royaumes de France, de l'évêché de Liège et du duché du Luxembourg. Pendant la Grande Guerre et la seconde guerre mondiale, la ville de Vivier au Court, comme tout le département des Ardennes fut en territoire occupé déclaré zone interdite. Après le 10 mai 1940, lors de la percée allemande à Sedan, une grande partie des Vivarois partirent sur les routes fuyant l'avancée des troupes ennemies, emportant dans leurs bagages leurs outils qui étaient leur gagne pain. Ce fut le début de l'exode. Les autorités militaires les dirigèrent essentiellement vers l'Ouest, en Vendée et dans les Deux-Sèvres. Une partie des Vivarois se réfugia en Vendée, notamment dans la ville de Mareuil sur Lay. Ils ne purent rentrer chez eux qu'après la libération de leur région en septembre 44. En attendant des jours meilleurs, les vivaroises se remirent au travail, blanchisseuses et repasseuses reprirent les battoirs et les fers à repasser. Plus tard, les années ayant passé, un comité de jumelage a été crée entre les deux villes Vivier au Court et Mareuil sur Lay, qui ont gardé des souvenirs communs.